Lionel Davoust
-
Port d'âmes - Lionel Davoust
- Par berengerseelweger
- Le 24/09/2017
- Dans Fantasy
- 0 commentaire
A l'engagement:
Dépossédé tout jeune de son patrimoine, Rhuys ap Kaledan est condamné à 8 ans de servitude dans la Marine.
Lorsqu'il débarque, enfin, à Aniangrad; le jeune noble de 22 ans n'a plus que sa volonté pour reconstruire sa fortune passée.
Mais dans la ville du mensoge, où tout s'achète, il sera difficile de ne pas transiger: de rester fidèle à soi-même...Bientôt la quille:
Lionel Davoust nous propose dans Port d'âmes le passage souvent traumatisant d'une psychée enfantine à celle bien plus complexe qu'est la pensée adulte.
Compromis et nécessités régnant sans partage sur les idéaux que l'on se forge dans notre jeunesse.
Mention spéciale pour la ville elle-même, plus que le simple théâtre du drame qui se joue en son sein, elle est véritablement organique: un personnage corrupteur terrible influançant l'intrigue et le lecteur.
Roman sombre et sans concessions dans le réalisme, comme la vie peut l'être souvent.
Pour un public averti.Bérenger
-
Contrepoint - Laurent Gidon
- Par berengerseelweger
- Le 28/06/2013
- Dans Science-Fiction
- 0 commentaire
Le concept:
Ecrire une histoire dans laquelle il n'y a ni guerre, ni violence, ni conflit.
9 auteurs, 9 nouvelles qui s'efforceront de répondre à cette question:
Est-ce seulement possible ?
Le résultat:
Petit recueil sans prétention aucune si ce n'est celle avouée de nous divertir par la curiosité puis l'étonnement.
Curiosité du parti pris: sans conflit que reste-t'il d'intéressant à raconter ?
Et étonnement face aux textes proposés.
Certain trouveront cela ennuyeux voir 'plan-plan' et se demanderont où est le souffle épique des grandes aventures, celui qui attise nos sentiments et nous donne envie de croquer la vie ?
Je vous rassure, il est bien présent. Mais plutôt sous la forme d'un baume apaisant nos craintes et nos angoisses.
Allez, vous pouvez bien sourire mais même une vie simple est agréable à vivre.
Et c'est cela que Contrepoint nous rappelle (ou nous propose): on peut très bien se construire autrement qu'à travers l'opposition.
Mon coup de coeur revient à Semaine utopique de Thomas Day. Ce texte jouissif n'aura de cesse de vous tirer les zygomatiques jusqu'à ce que vous ayez le sourire du Joker (mais sans le maquillage je vous rassure).
Bérenger